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déchargement de sable fin pour la verrerie d aniche
Par Anonyme, le 12.02.2024
de quel endroit s agit il merci
Par Anonyme, le 06.02.2024
la péniche nestor est celle de mon papa gaston allard . je suis sur cette photo . denise . (. ledoux ) c'
Par Anonyme, le 22.01.2024
j'ai connu moi aussi le bassin gelé avec la voiture qui roulait dessus. l'auron était aussi gelé et quelques g
Par Anonyme, le 20.11.2023
ce remorqueur eclair a appartenu a la famille olivier et a exercé du remorquage maritime dans le port de roue
Par Anonyme, le 24.07.2023
Date de création : 22.09.2006
Dernière mise à jour :
03.12.2024
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Partagez avec moi ce petit conte musical
de poésie gabonaise traduite en français,
ne manquant pas d’humour, d’ironie et de sagesse.
Je l’ai entendue lorsque je travaillais au Gabon à Comilog autour d’un feu de camp, à Bongobadouma, petit village de brousse perdu sur les Hauts plateaux gabonais chanté par « N’Goma », Le Chef du village, s’accompagnant au balafon traditionnel et d'autres musiciens au TamTam, aux Drums, et les voix coeurs des femmes.
Ce qui ressemblait à un Gospel
Bien qu'en rentrant en métropole, je me suis aperçue qu'elle était connue de beaucoup de monde sans connaître son auteur. Il m’a raconté et assuré d'avoir écrit ce poème, pour des touristes irrévérencieux et irrespectueux lors de leur passage dans son village.
Je rends donc à César ce qui est à César
PENSEE AFRICAINE
Lorsque je nais, je suis noir,
Lorsque je grandis, je suis noir,
Lorsque j’ai froid, je suis noir,
Lorsque j’suis malade ; Oui, je suis noir.
Je vais au soleil, je suis noir,
Lorsque j’ai peur, je suis noir,
Lorsque je meurs, je suis noir,
Je suis, et je ; Reste noir.
Et toi aussi, homme blanc,
Lorsque tu nais, tu es rose,
Lorsque tu grandis,
Tu es pèche,
Lorsque tu as froid, tu es bleu.
Va au soleil, tu es rouge,
Lorsque tu as peur, tu es vert,
Lorsque tu meurs, tu es mauve,
Et tu oses, Homme blanc,
Et tu oses, Homme blanc,
M’appeler ; « Homme de couleur >>
POUR TOI
Au cœur, un feu de joie,
Et à la main les braises,
D’un amour qui déborde,
D’un cœur qui se répand,
Et inonde un pays,
De ses désirs latents,
Et allume les villes,
De sa chaude caresse,
Au cœur, un feu de joie,
Et à la main les braises.
Aux yeux, un feu de bois,
Attisé par le vent,
De l’espoir qui se gonfle,
Qui se donne et enivre,
Et qui n’a pour lui seul,
Que le vouloir de vivre,
Et qui n’est pour toi seule,
Qu’un simple coup de temps ?
Aux yeux, un feu de bois,
Attise par le vent.
En moi, un feu de toi,
Et mon cœur est changé,
En âtre de bonheur,
Et le tien ressuscite,
Et est enfin éclos,
Il remue et s’agite,
Et je n’ai plus alors,
Qu’à le laisser aller,
En moi, un feu de toi,
Et mon cœur est changé.
Une larme de vie,
Qui coule sur ton front,
Une larme de vie,
Qui s’enfle et qui s’étale,
Et vole entre tes yeux,
Comme entre deux pétales,
Une perle de vie,
Qui creuse un sillon,
Une larme de vie,
Qui coule sur ton front.
Ou un sourire moqueur,
Sur ta bouche d’enfant,
Qui tête le bonheur,
Au sein lourd de la vie,
Et plus fort que jamais,
Un amour a mûri,
Alors l’hiver accouche,
D’un printemps éclatant.
Alors l’hiver accouche,
D’un printemps éclatant
Pour toi, pour toi.... Ma mie,
Pour toi, pour toi.... Ma mie,
ON DIT QUE
Le réveil sonne, il est sept heures,
On prend le boulot dans une heure,
On prend le car à moins le quart,
On’ prend pas le temps, d’être en retard.
Sur la grande place on se bouscule,
Les yeux rivés sur la pendule,
On marque le pas, on s’impatiente,
Dans cette marée ambulante.
On dit que tous les chemins,
Un jour, mènent à Rome,
Moi, je suis le mien,
Où l’aventure est bonne,
On dit que peau de chagrin,
N’a jamais tué personne,
Je reviendrai demain,
Si la chance m’abandonne.
Devant le kiosque, on prend le journal,
Première page rien d’anormal,
Ici la paix, ici la guerre,
Et trente morts dans le week-end,
Deuxième page, les faits divers,
Trois otages aux mains des gangsters,
Un enfant tué par un médecin,
On assassine deux putains.
On dit que tous les chemins,
Un jour, mènent à Rome,
Moi, je suis le mien,
Où l’aventure est bonne,
On dit que peau de chagrin,
N’a jamais tué personne,
Je reviendrai demain,
Si la chance m’abandonne.
Les fleuves roulent des eaux mortes,
Les égouts sont à notre porte,
Ils suivent leur cour à cœur ouvert,
Ils vont se jeter dans la mer.
L’homme combat sa solitude,
Dans l’ouragan des habitudes,
Les années passent, on a vécu,
Pauvre âme, que de temps perdu.
Sur le tranchant des convoitises,
Le monde affûte sa bêtise,
Dans l’étau de ses vanités,
Il forge son absurdité.
On dit que tous les chemins,
Un jour, mènent à Rome,
Moi, je suis le mien,
Où l’aventure est bonne,
On dit que peau de chagrin,
N’a jamais tué personne,
Je reviendrai demain,
Si la chance m’abandonne.
Entre deux rails, la vie s’écoule,
A chacun son petit coin de foule,
Le grand départ est pour demain,
Ce soir je prends le dernier train.
On dit que tous les chemins............................
COMME
Comme les roses du printemps,
Elles ont fleuri, mes mois de Mai,
Fleurs écloses, boutons naissants,
Elles m’ont donné, ce que j’aimais…
Dans le jardin, de ma jeunesse,
Bien à l’abri, des mauvais temps,
Je les aies peintes, couleur tendresse,
Sur le tableau, de mes vingt ans.
Comme les roses, de l’été,
Elles ont fleuries, tous mes Juillet,
Pour mieux sourire et mieux pleurer,
J’ai mis mon cœur, dans leurs bouquets…
Parfois blessé, par les épines,
Je fût guéri par les parfums,
S’il y a des roses, assassines,
Il y a des roses, médecin.
Comme les roses, de l’Automne,
Elles fleurissent, mes jours heureux,
Les années passent, les heures sonnent,
Je ne serai jamais, trop vieux…
Si j’aime encore, aller au bal,
Avec les fleurs que j’ai connues,
C’est dans les robes de cristal,
Que je revois, mes roses nues.
Comme les roses, de l’hiver,
Elles fleuriront, mes jours de pluie,
Tant que j’aurai, les yeux ouverts,
Elles seront, fleurs, de compagnie…
Quand, viendra l’heure, du départ,
J’irai au fond, de mon jardin,
Pour voir pousser, sur les remparts,
Toutes les roses, de demain.
DE MON TEMPS
Un soir, une petite fille à son grand-père parlait
0rdinateurs portables, Téléphone, à l'école,
Drogue, Pilule, sida, amour et d’autres sujets
Le grand-père répondit, «Tout ça moi, j’en rigole»
On n'avait pas de cassettes, lecteur CD, magnéto
Electronique, radio, sono, pas de télé
Avions Supersoniques, Hifi, Pas de robots,
Mais des mains d’artisans pour tous les métiers
A l’école nous étions habillés tous pareils
Pas de bijoux sur langue ou dans le nombril
Pas de gars portant des boucles d’oreilles
Pas de filles en jeans avec des petits strings
Car moi, tu vois ma fille, je suis née avant tout ça,
Télévision, radars, contre la polio vaccin
Mets congelés, frisbees, lentilles de contact
Micro-ondes, lave-vaisselle, Pilule du lendemain.
Il n'y avait pas non plus, stylos bille ou laser
Les hommes n'avaient pas de cartes de crédit,
Pas de machine à laver ou de climatiseurs,
Les vêtements séchaient à l'air frais sur un fil
Aucun homme jamais dans fusée sur la lune
Pas besoin de crèches comme garderie d’enfants.
Pas d’enfants dans les rues, on ne parlait pas de tunes
Ni d’herbe ni de joint, ni de chitt ni de plans.
On avait à l’école, des cours parlant Morale
On parlait politesse, de respect de grandeur,
Pour certains la prière en débutant la classe.
Pour d’autres le silence, ni de cris avant l’heure
Nos vies étaient modelées sur 10 Commandements,
On connaissait la différence entre le mal et le bien
Chaque famille avait un papa une maman
On respectait le maitre, le curé et les chiens
Quand je me suis marié en blanc avec grand-mère,
C'était pour vivre avec elle, toute la vie, heureux
Pour thérapies de groupe, le Service Militaire.
Pas d'agence pour nous pour trouver amoureux.
Vieux jeu, vieux con, les jeun’s vous nous nommez
Alors crois-tu que je suis, un très vieil homme ?
Je n'ai que 60 ans et la vie a changé
Plus rien n’est comme avant, et c’est bien ça le drame.
Nous avons fabriqué un monde sans foi ni loi
Bientôt plus de pétrole, trop d’atomes, plus d’eau
Des pauvres encore plus pauvres L’argent est maitre roi,
Pour cela de mon temps… Je dis…. C’était.. si beau…
JE N'AI PAS EU LE TEMPS
Je n’ai pas eu le temps de gommer tes blessures,
Effacer pour toujours tes cauchemars, pensées,
Je n’ai pas eu le temps de faire les sutures,
Pour libérer ton âme, et ton cœur consoler.
Je t'ai aimé sans rougir, sans scrupule, sans honte,
Tu t’es abandonnée au nid de mes désirs,
Me suis offert à toi, sans pudeur et sans gène
Nos mains avec douceur ont forcé nos satins
Je n’ai pas eu le temps de gommer tes blessures,
J’ai entendu tes cris, dans la nuit, dans le lit,
Les mots que tu retiens, dans la lumière, brûlures,
Ces je t'aime en velours, d’un cœur endolori ...
Nos mains, nos doigts, nous soulagent, sont braises
Chaque heure pour nous aimer, et le temps oublié,
Je suis toi, tu es moi, nos angoisses s’apaisent,
Mais sont encrés en nous, ne cesseront jamais.
Je n’ai pas eu le temps de gommer tes blessures,
Effacer pour toujours les autres de tes pensées,
Tu as eu raison de moi et de mes subterfuges,
Pour te donner l’amour, mais que tu refusais.
J’ai regardé tes yeux, et j'ai enfin compris,
Vivons l'instant présent, demain, ne pensons pas,
Et n’attends rien de moi, toi et moi pour la vie,
Prends-moi comme je suis, et ne me change pas.
Je n’ai pas eu le temps de gommer tes blessures,
Tu as repris ta vie, même si c’est dur pour moi,
Mais je te sens heureuse, même dans tes murmures,
Tes paroles, ta voix, tes rires…….Prends soin de toi
Tu resteras toujours, mon amie, dans mon cœur,
Je serai là aussi, si tu veux te confier,
Si la roue tourne un jour, opposée au bonheur
Pour toujours ton ami, pour toujours mon aimée.
JE T’ AIMERAI TOUJOURS
Je suis perdu ce soir, auprès du téléphone,
Et j’espère qu’enfin, celui-ci va sonner,
J’attends depuis dix jours, ton message qui me donne,
Un espoir d’une phrase, qui me consolerait.
Moi, je n’ai pas compris, pourquoi, tu ne viens plus,
Me raconter ta vie, tes peines et tes problèmes,
C’est peut-être, ma lettre, des mots qui t’ont déplu,
Sans doute, sans le vouloir, je t’ai fait de la peine.
Je voudrais cependant, te dire de vive voix,
Tout ce que je ressens, que tu ne comprends pas,
Sans arrêt cependant, je sens qu’au fond de toi,
Tu te méfies de tout, et tu as peur de moi.
Moi, j’ai compris très vite, que jamais tous les deux,
Nous ne serions ensemble, pour partager la vie,
Malgré qu’au fond de moi, moi, je t’aimais pour deux,
Sachant, bien sur qu’un rêve, c’est toujours ça de pris.
Même, si tu en aimes un autre, reste toujours, mon amie,
C’est la Femme, grand « F », oui, qui me plaît en toi,
Je veux toujours rester, surtout, sans compromis,
L’ami, le confident, que j’ai été pour toi.
Rappelle-toi, tu sais, j’ai consolé tes pleurs,
Ecouté tes angoisses, aplani tes colères,
J’ai partagé tes rires, tes joies et ton bonheur,
Comme je l’aurai fait, si tu étais mon frère.
Je t’aimerai toujours, sans un mot, en secret,
Je t’aimerai toujours, même si tu partais,
Je t’aimerai toujours, je te protégerai,
Je t’aimerai toujours, tu sais, je t’attendrai
J’OUBLIERAI QUI JE SUIS
Pour l’éclat de ta voix qui dépose au hasard,
En cent notes de rire et mille autres d’argent,
Cette douce musique au clavecin du temps,
J’oublierai qui je suis et me ferait Mozart.
Pour ton parfum de femme au jaloux de la rose,
Trop éprise elle aussi de ta beauté éclose,
En mon secret jardin loin des simples regards,
J’oublierai qui je suis et me ferai Ronsard.
Pour tes yeux qui me charment et me jettent des sorts,
Faisant de moi, guignol, ce hardi matador,
Qui a lié sa fougue à ton calme destin,
J’oublierai qui je suis et me ferai Merlin.
Pour tes jeux d’aventures et de chasses au trésor,
Qui trouvent l’Amérique et ses réserves d’or,
Pour goûter tes épices et gorger ton galion,
J’oublierai qui je suis et me ferait Colomb.
Pour les pas que tu poses au nu de mes galets,
Au chevalet du jour qui te peint douce et belle,
En sujet de l’été, mi denim, mi dentelle,
J’oublierai qui je suis et me ferait Monet.
Pour ton sourire énigme et sa douce immanence,
D’une franche lumière à se croire à Florence,
Au milieu des fontaines et ses mille parvis,
J’oublierai qui je suis et me ferai Vinci.
Pour tes formes aimées dans l’ombre et la lumière,
De ce rayon venu de la lune à la terre,
Déposer sur ton corps sa poussière d’or blanc,
J’oublierai qui je suis et me ferai Rembrandt.
Pour tous ces mots d’amour scellés dans ton coffret,
Que tu conserves encore afin de les relire,
Et pour ces autres aussi que j’oserai t’écrire,
J’oublierai qui je suis et me ferait Musset.
LA VIE PRIVEE DES ECRIVAINS
Vous allez découvrir, enfin, les vrais histoires,
Même si l’on s’en fout, de tous nos écrivains,
Leur beau, triste passé, leurs galéres, leur gloire,
Que l’on nous a caché : A l’école bambins.
André Breton est né, dans le même village,
Que Guy Degrenne et, tout le monde s’en fout,
Et Beaumarchais tua, sa première femme,
Pour capter l’héritage : De la deuxième, itou.
Et Benjamin Constant, et Forbin des Essarts,
Se battirent en duel, tout le monde s’en fout,
Au bois de Boulogne, fauteuil roulant en bois,
On ne sait qui gagna : Car ils cassèrent leurs roues.
A trois ans de prison, Malraux, fut condamné,
Pour un vol de statues, tout le monde s’en fout,
Il raconta pourtant, « Pour la science c’était »
« Pour le temple d’Angkor » : Ne tenant plus debout.
Le grand Chateaubriand, écrivain de chez nous,
Inspira un beau jour, son très grand cuisinier
Qui fabriqua alors, tout le monde s’en fout,
Un gâteau de bon goût : « Chateaubriand » est né.
Dans un appartement, Emile Zola, un jour,
Installa sa maîtresse ses deux petits enfants,
Mais juste en face de, tout le monde s’en fout,
De celui de sa femme : C’est pour gagner du temps.
Que durant un voyage, tout le monde s’en fout,
George Sand à Venise, trompa son bel amant,
Avec un beau médecin, coup de foudre un peu fou,
Qui venait la soigner : Pour refroidissement.
Maupassant prétendait, en dix secondes se mettre,
En totale érection, tout le monde s’en fout,
Molière, épousa, la fille après la mère,
Et puis aussi la sœur : Mais fut très bon époux.
Pouchkine fut tué, en duel, on s’en fout,
Cocufié par l’amant, de sa femme d’un jour,
Rimbaud eut plus de chance, quand Verlaine tira,
Sur le quai de la gare : Quand l’amante le poussa !
Laforgue, Lautréamont, ainsi que Supervielle,
A Montevideo, tout le monde s’en fout, sont nés,
Honoré de Balzac, fit d’Issoudun, célèbre,
Parlant dans son roman : Des uniques cafés.
Accidentellement, dans un bistrot un soir,
Victor Hugo lisait, tout le monde s’en fout,
Sur la page du journal, tout à fait par hasard
Il vit sa fille morte : D’une quinte de toux.
Racine dans un collège, rigide est austère,
Tout le monde s’en fout, reçu des pierres au front,
Les cicatrices à vie, jamais n’se refermèrent,
Le collège Janséniste : Jamais ne dit « Pardon »
De collaboration, Guitry fut accusé
En pyjama au lit, un jour fut arrêté,
Tout le monde s’en fout, même si ce n’est pas vrai,
Ce sont des mégalos : Qui avaient enquêté !
Sade échappa un jour, à son exécution
Car on ne savait plus, où était sa prison,
Mais il mourut quand même, tout seul à Charenton,
Tout le monde s’en fout : Sous la Révolution.
Le Rouge et le Noir, de notre bon Stendhal,
Qui fut seul écrivain, tout le monde s’en fout,
A signer de son nom, sans anagramme aucun,
Sans peur de l’opinion : Et de, Napoléon.
Que vous soyez célèbres, Mesdames et Messieurs,
Que vous soyez manants, nobles ou roturiers,
Tout le monde s’en fout, et bientôt dans les cieux,
Vous rejoindrez vos Dieux… Ou bien tous les Damné
HOMMAGE A MAYERO
Pour Pierre ( Grand Loup de Mer ) ( Ton Beau Radeau )
Sur l’air du « Gorille » de Georges Brassens,
Avec des paroles modifiées de : Patrick ( Petit loup de mer )
Refrain: « Le Beau Radeau de Pierre; c’est MAYERO.»
Avez-vous vu ce vieux rafiot,
Y a qu’a r’ garder son étambot,
Les winchs, le pont, les fuites d’eau,
Son mat, ses voiles sont en lambeau,
Je ne parlerai pas du carré,
Ni du moteur pas réparé,
Des cartes marines périmées,
J’oubliais, l’ étai est cassé.
Le Capitaine de Mayero,
J’vous jure que c’est pas un cadeau,
C’est pas le Capitaine Haddock
Mais c’est le plus fort des escrocs,
Car son navire interlope,
Sert au très grand trafic de clopes,
Cigares Cubain, « Moët et Chandon »
Pour faire concurrence à « Lanson ».
Amarré au port, toute la journée,
Il n’y a que le soir qu’il montre le nez,
Dans le Golfe de Saint-Tropez,
Trafiquant sans se faire repérer,
Lorsqu’un bateau croise sa route,
Il doit virer coûte que coûte,
Pas oublier d’ se dérouter
S’il ne veut pas finir coulé.
Ignorant les priorités,
Les lois nautiques c’est du passé,
Comme les pirates « A l’ abordage »
Criant pour l’énorme sabordage,
Le Capitaine de Mayero,
Ah ! Non ce n’est pas lui : Zorro,
« Grande Faucheuse » en liberté,
Afin de vous exterminer.
Chaque fois qu’il fait la « New largue »
Ou une régate du grand large
Avec : André, Olive, Victor,
Se foutent pas mal des «Tribords»
Sabotant, bateaux concurrents
Ne voulant pas d’ médaille d’argent,
Seulement la médaille d’or,
Les coupes, trophées du plus fort.
Mais c’est aussi un bon vivant,
Plutôt un ogre extravagant,
Qui mange des poissons vivants,
Sur le large gaillard d’avant,
Et juste après une bonne sieste,
C’est là qu’il enlève sa veste,
Pour se faire une petite sirène,
Oubliant sa tendre « Méméne »
Si vous saviez combien d’oursins
Il mange à midi ce gredin,
Au nez de la maréchaussée,
Sans jamais se faire piquer,
Sifflant Champagne de Premier cru,
Et des Bordeaux sans être repu,
Il pisse alors toute la journée,
En prenant pour cible l’étai.
Allez Pierre, mon « Vieux » Capitaine,
Non, tu n’es pas un croque-mitaine,
Je plaisantais, tu avais compris,
Et « JO » ta femme, le sait aussi,
Mayero, de chez « Beneteau »
A parcouru plein de plans d’eau,
Ton Mayero : « C’est le plus beau »
Car c’est bien sur : Ton Beau Radeau.
LE CHOIX ???? ... C’EST !!!!
C’est très bien,
C’est pas bien,
C’est taquin,
C’est câlin,
C'est trop court,
C'est trop mou,
C'est trop long,
C'est trop bon,
C'est pas beau,
C’est très beau
C'est très laid,
C'est très niais,
C'est pas mal,
C'est banal,
C'est normal,
C'est vénal,
C'est chouchou,
C'est très doux,
C'est marrant,
C'est choquant,
C'est très sexe,
C’est complexe,
C'est artiste,
C'est mystique,
C'est très gros,
C’est trop sot,
C’est trop dur
C’est pas dur,
C’est trop cru,
C’est trop dru
C’est trop gai
C’est très frais
Mais……………. C’est déposé……………………
C’est trop triste, c’est Fini………..SNIFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF
Et je vous dis Merci, Merci….. Merci…..Merci…..Merci…..Merci…..
LE RUISSEAU et la CASCADE
Il aimait, ses reflets d’argent, elle écoutait, tous ses serments,
Leurs eaux remplissaient la rivière, traversaient, les clairières.
Il serpente sur les plateaux……..Son nom se dit « Ruisseau »,
Elle tourbillonne, comme une tornade …Elle s’appelle « Cascade ».
Je m’appelle Ruisseau…..Tu t’appelles Cascade,
Nous deux, on vit dans l’eau ….. Au milieu des roseaux.
On entendait, leurs doux murmures……. Les arbres de leur ramure,
Caressaient leur bonheur d’argent, coulant à l’abri du vent.
Il serpente sur les plateaux……..Son nom se dit « Ruisseau »,
Elle tourbillonne, comme une tornade …Elle s’appelle « Cascade ».
Je m’appelle Ruisseau…..Tu t’appelles Cascade,
Nous deux, on vit dans l’eau ….. Au milieu des roseaux.
Mais, hélas, un bonheur pareil, ne pouvait pas durer,
Le ruisseau c’est évaporé ….. Cascade cessa de couler.
Il serpentait sur les plateaux …..Son nom était « Ruisseau »,
Elle tourbillonnait comme une tornade … Elle s’appelait « Cascade »,
Il s’appelait, Ruisseau ….. Elle s’appelait Cascade,
Tous deux vivaient dans l’eau …. Au milieu des roseaux.
Le tonnerre, se mit à gronder et le ciel s’est mis à pleurer,
Et les enfants de ces amants ….. Reprirent le courant.
Et, à nouveau, sur les plateaux … Son nom, se dit « Ruisseau »,
Elle tourbillonne comme une tornade … Elle s’appelle « Cascade »,
Et la vie va continuer, comme leurs parents, ils vont chanter,
Tous deux, vivrons un grand amour…. Peut-être, pour toujours.
MIROIR DU TEMPS
On pourrait se déshabiller,
Quitter l’uniforme fané,
Qui nous sert de passe partout,
Et l’on pourrait crier tout haut,
Ce que l’on garde par pudeur,
Au fond de nos entrailles mortes,
Au fond de nos entrailles mortes.
Dans la glace du temps qui passe,
On se déforme, on se transforme,
Pour prendre la forme du temps,
Mais ce qui n’est donc pas à nous,
Ne nous appartient guère plus,
Que ces prières ridicules,
Que ces prières ridicules.
Le temps nous suit et nous poursuit,
Et nos grands rêves rapetissent,
Et le monde se rapetit,
Demain quand nous découvrirons,
Que nous aurions pu agrandir,
Cet univers d’avec nous même,
Cet univers d’avec nous même.
Au fond de nos personnes dort,
Ce silence que l’on retient,
Qui hurle sans se faire entendre,
On pourrait se déshabiller,
Lui donner plus de liberté,
Lui rendre nos gestes et nos lèvres,
Lui rendre nos gestes et nos lèvres.
On pourrait lui donner la force,
De venir peindre nos yeux tristes,
Le jour où l’angoisse est cruelle,
Où l’on préfère confier,
Notre crainte à la solitude,
Au risque d’étouffer son cri,
Au risque d’étouffer son cri.
Dans la glace du temps qui passe,
L’inquiétude et la solitude,
Font trop souvent l’amour ensemble,
Si de nos lèvres s’épanchaient,
Les discours cachés,
Dans vos larmes,
Nos regards, paraîtraient,
Moins tristes,
Nos regards, paraîtraient,
Moins lâches.
CANAL 66
Avec ma casquette bleu marine, est-ce que j’ai l’air de m’ennuyer ?
Une longue vue longue comme un « sex-toy », sur ce long canal à combler.
Je vais pousser même jusque au « Rhin » passant par les écluses « Richet »
Le macaron dans une main, dans l’autre bien sur, une bouée !
Un bon vélo pour les balades lorsque je pourrais m’arrimer
Pour prendre le pain dans le village, à la boulangerie d’à coté
Un petit pic nique sur la berge : mes lunettes, un verre de rosé,
Une chaise longue, une serviette ... Enfin, juste de quoi m’allonger
Je voguerais sur ma péniche comme dans le rêve américain
Je « roule » sur ma Route 66, comme un routier mène son « train »
Je tiens l’macaron du « midi » jusqu’au canal « st martin » …
Un bras d’honneur à tous les flics, aucun radar sur ces chemins
Une guitare dans la cale , « sèche », il faudra qu’elle soit accordée
Comme se tend une canne à pêche avec un bon vieux moulinet
Je m’en vais pêcher des refrains , sifflet des balades sympathiques
Dans mon filet , quelques « quatrains » , quelques poèmes nostalgiques
À toutes les « barges » que je croise , un coup de klaxon , ça j’adore
Mais à mes potes «Au Gray » «Du vent» Je les chasse à coup d’ médiator
Pour leur griller la politesse,: je double ,… j’accélère la pentatonique
Pour passer en haute vitesse, un capot d’astre et d’ la rythmique
Je voguerais sur la péniche comme le rêve américain
Je prends le canal 66 : une caravane et mon destin
Je franchirais ces quelques écluses ; d’un coup de manivelle sur terre
Pour ceux qui suivent : « - mille excuses ! » : j’ai fermé la porte derrière !
Un coude sur le bastingage, une jambe sur le tabouret
Le soleil dans mon sillage sur cette rivière apprivoisée
Je me régale du paysage, du regard sur les voies ferrés
Je n’ai qu’un seul vrai bagage : c’est mon corps qui est emporté !
J’aimerais faire « don du travail », de ce que j’ai à transporter
Plongé mes yeux dans le vitrail, des cathédrales que j’ai croisé
Me balader sur ces canaux, n’avoir qu’la France à traverser
Naviguer seul quand il fait beau, de ces voyages m’émerveiller
Je voguerais sur ma péniche comme dans le rêve américain
Je roule sur la route 66 comme un routier mène son train
Je tiendrais l’macaron du « midi » jusqu’au canal st martin
Un bras d’honneur à tous les flics, aucun radar sur ces chemins
Pourquoi n' pas franchir les frontières ? Et m'éloigner de ces rivages ?
Est-ce que je risque l’aventure amère ? Aux détours de ces virages ?
Mais je suis prêt a voir d’autr’ terres, comme un marin tourne la page
Navigateur, skipper solitaire : je prends la route du grand large ! … car….
Car ... Je voguerais sur ma péniche comme dans le rêve américain
Je roule sur ma route 66 avec une Harley dans les mains
Un coup de klaxon « en voiture !!», préparez vous tous à virer !!
Je vous emmène dans l’aventure, sur mon drôle de destrier ...
Je voguerais sur la péniche comme dans mon rêve américain
je prends le Canal 66, une caravane et mon destin
Je franchirais ces quelques écluses ; d’un coup de manivelle sur terre
Pour ceux qui suivent mille excuses, j’ai fermé la porte derrière
LA REVANCHE D’UN GROS
Yen a qui boivent sans raison, fument des joints ou du goudron,
Mais moi je mange,
Ils font de la bicyclette, jogging, rameur, danse ou claquettes,
Mais moi je mange,
Certains ne font strictement rien, vont s'occuper chez les médecins,
Mais moi je mange,
Yen a qui font l'amour toujours, mais moi, où sont donc mes amours,
Alors, je mange.
D'autres lèchent les vitrines, avec envie et triste mine,
Mais moi je mange,
Ils font de l'artisanat, moi, maladroit de mes dix doigts,
Alors je mange,
Yen a qui rêvent des pays chauds, misant leurs sous sur les chevaux,
Mais moi je mange,
Mais comme toujours ce sont ruinés, c'est vraiment dur la pauvreté,
Mais moi je mange.
J'ai pas la force de travailler, juste, faire mon p 'tit déjeuner,
Vite je le mange,
J'vois même plus le bout de mes souliers, ni mon zizi qui est caché,
Car moi je mange,
Dur de trouver un pantalon, taille éléphant, moindre caleçon...
Et oui! je mange,
La mode ce n'est pas pour les gros, juste pour les sales boulots,
Parce qu'ils mangent.
Même dans mon lit je fais de rêves, de sandwich de hamburger,
En rêve, je mange,
Ne résiste pas aux cacahuètes, biscuits apéros c'est chouette,
C'est bon, je mange,
Je craque bien sur tous desserts, glaces, gâteaux ou camembert,
Dévore et mange,
D' retour d' manger chez les copains, toujours un creux, une petite faim,
Et je remange.
Je me regarde dans le miroir, j' devrai m' cacher au fond d' l'armoire,
Mais moi je mange
Je me rappelle mes vingt ans, photos d' mon ventre, sourire aux dents,
Déjà je mange,
Maintenant que je suis complexé, par ces magazines de tarés....
Ben! moi je mange,
Bien sur un jour j' vais exploser, mais c'est pas grave au moins je sais, Comment je mange,
Cinq ans que je suis au chômage, les gros difficile pour l'image,
J' me venge, je mange,
Bien sur c'est un cycle infernal, après le repas matinal,
Je grignote, je mange,
A dix heures c'est juste un encas, à onze heures c'est l'après cas,
Et je remange,
C'est enfin le repas d' midi, enfin deux kilos de spaghettis,
Et je les mange.
Les avions ce n'est plus pour moi, deux fauteuils pour un gros tas,
Car moi je mange
Pas de voyages, reste la T. V, en grignotant des trucs salé,
Même doux, je mange,
Pour oublier qu' j' suis malheureux, que je multiplie tout par deux,
Je mange remange,,
Je fais maintenant cent trente kilos, juste soixante trois kilos en trop,
Tant pis, je mange.
Quand je vois tous ces mannequins, au cinéma sur les bouquins,
Faut que je mange,
J'voudrais biel1 m’ arrêter de manger, mais j' ne peux pas me contrôler, Alors je mange
J’ en ai marre du regard des autres, des sarcasmes de leurs reproches, Alors, je mange,
toute chose malheur est bon, la Télé m'a pris pour ces émissions,
C'est bien qu' je mange
J'ai des émissions quotidiennes, pour mincir quoi qu'il advienne,
Même si je mange,
Les marques de produits de beauté, s'arrachent mon corps déformé,
Pour que je mange,
Des tas de plats bien préparés, tous diététiques pour la télé,
lorsque j' les mange,
Je maigris bien jour après jour, bientôt plus de poignées d'amour,
bien que je mange.
J'ai enfin perdu ma cellulite, j' suis devenu un grand critique,
Alors je mange,
Tous les plus grands restaurants, les grands chefs se battent souvent P
Pour que je mange,
Mon livre, je suis millionnaire, les femmes se roulent par terre,
Pour que j' les mangent
Le monde voit enfin que j'existe, plus rien, non rien ne me résiste,
Moi....... Je le mange.<